Permis moto, le code : qu’est-ce que c’est ?

Publié le : 30 mars 20213 mins de lecture

Le permis moto en France s’appelle permis de catégorie A ou plus couramment permis A. Pour l’obtenir, le motard doit passer l’examen d’épreuve théorique du Code de la route ainsi que l’épreuve pratique. L’examen du Code de la route est obligatoire si l’on souhaite conduire sereinement sa moto.

Permis moto sur le Code de la route

Le permis moto au niveau du code est une épreuve théorique collective au Code de la route. Cet examen du code est obligatoire pour tous les permis de conduire, il en est de même pour les titulaires de permis moto A1 (125 cc), A2, A et B1. Le code s’adresse également à ceux qui souhaitent obtenir le permis B, C, D ou E.

La validité du permis code est de 5 ans à compter de la date d’obtention du document et pas la réussite de l’examen. Le passage de l’examen coûte 30 € à partir du 1er juin 2016 et son inscription peut se faire en ligne. On peut s’inscrire à l’examen du code dès 17 ans pour l’obtention de permis moto A2 et à partir de 16 ans lorsqu’il s’agit du permis A1 et B1.

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Différents permis de motocyclette

Les permis pour conduire des motocyclettes se déclinent en différentes variantes. Le brevet de sécurité routière ou BSR s’adresse aux personnes qui souhaitent conduire un quadricycle léger à moteur ou un cyclomoteur de 50 cm³ à partir de 14 ans. Les nouveaux titulaires du BSR doivent également demander la catégorie A1 du permis de conduire pour pouvoir conduire sereinement.

Le permis A se décline en 3 niveaux : A1 permet de conduire des deux-roues d’une puissance inférieure à 11 kW, A2 pour les motocyclettes d’une puissance maximale de 35 kW et permis A pour tout type de moto. Les titulaires de permis B sont autorisés à conduire des motos légères tandis que les titulaires du permis B1 peuvent conduire des tricycles et quadricycles lourds moteurs.

Examen de code adapté aux profils des candidats

L’examen du code propose des séances spécifiques pour les personnes étrangères qui maîtrisent mal la langue française. Ces personnes pourront recourir aux services d’un traducteur-interprète. Les candidats sous ou malentendants peuvent faire appel à un traducteur interprète spécialisé en langage des signes.

Les personnes dysphasiques, dyspraxiques et/ou dyslexiques pourront passer l’épreuve en présentant les bons documents. Il peut s’agir d’une reconnaissance de qualité de travailleur handicapé, reconnaissance d’aménagement aux épreuves nationales de l’éducation nationale ou un certificat médical de moins de 6 mois.

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